Marcel chof, chauffe

Sous les paves, la plage

28 Avril 2007 , Rédigé par marcel chof Publié dans #Ya ka fo con

beton-00.jpegJe supporte mal la 'betonïsation' de la terre.

YA KA mettre une taxe de recouvrement.

Chaque metre carre de notre terre recouvert de materiaux fabriques par l'homme et qui la rende impermeable devrait etre taxe. Cette taxe serait acquittee par celui qui est responsable du recouvrement du sol.

Pourquoi ?

Parce que c'est la seule facon d'arreter ce massacre de la laideur.

Pour financer cette taxe c'est tres simple, il suffit de construire une centrale photovoltaique comme c'est deja le cas sur des parkings d'hypermarches. Il y a une telle centrale a Saint-Aunès pres de Montpellier qui produit l'electricite pour 400 menages en amenageant en plus des ombrieres pour les voitures. Pourquoi pas la centrale plus un revetement permeable plus des arbres plus des herbes folles. Un monde de plus.

J'ai marche dans des capitale au trottoirs defonces et envahis d'herbes folles et odorantes et j'ai marche sur les chemins de plombs des cites desertiques de l'occident ou nulles herbes ne poussent. Les premieres etaient bercees par la lumiere et les couleurs des peuples enjoues qui les habitent, et ces dernieres etaient mornes et grises comme des animateurs des teles pilotees par audimat electronique.

Ne vous etes vous jamais demande pourquoi les citadins des grandes megalopoles avaient des comportements aussi extremes ? Je pense que c'est parcequ'il n'y a plus que dans les profondeurs de leur psychisme qu'ils trouvent de la diversite, car a part des troupeaux de yorkshires et quelques pigeons aux moignons difformes ils ne rencontrent dans ces cites que des humains qui les renvoient a eux meme. Leur univers n'est composes que d'elements horizontaux ou verticaux. La curiosite naturelle de l'homme, l'amene alors a s'engager dans les meandres de son esprit, au risque de s'aventurer dans un labyrinthe, souvent squatte par un mechant minotaure, mais ca c'est une autre histoire.

J'aime la terre, follement. Je suis amoureux d'elle. Elle est comme une amante prodigue. Je ne supporte plus ce linceul de goudron et de beton qui recouvre sa chair. Je veux liberer son odeur suave de ce vetement qui l'enserre, caresser sa peau et surprendre sa moiteur. Il est l'uniforme de la vulgarite. Le reve de ces petits bonhommes exterminateurs de plantes sauvageonnes, est pour elles une etreinte fatale. Ils detestent l'assymetrie et ne saluent pas gaiement l'herbe temeraire qui jaillit du trottoir, non, ils l'empoisonnent avec un herbicide afin d'eliminer le desordre qui ose se manifester ainsi. Alors que je suis subjugue du courrage des plantes qui s'elancent ou bon leur semble, ils s'endorment dans un semi sommeil en regrettant de n'avoir pas pense a acheter le poison.

Les seul vetement que j'aime pour elle, c'est les habits de la vie, une herbe qui ondulle sous le vent ou le flanc d'une biche qui rechauffe son sol.

FAUT CON remplace toutes ces matieres rigides et impermeables par des revetements permeables ou quelque chose d'equivalent qui n'empechent pas la terre de respirer et l'eau de rejoindre les sources .....  Les solutions existent, ceux qui s'oposent au cycle naturel de l'eau doivent se payer luxueusement ce droit de le faire. Il ne s'agit que du respect de la constitution.
revetemenPermeableCette brochure est une publication de la Ville de Neuchâtel. Elle a été réalisée dans le cadre du plan d’action "Nature en ville" et a reçu le soutien financier du Fonds suisse pour le paysage (FSP)  et de l’Office fédéral des forêts, du paysage et de l’environnement (OFEFP).
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